Entendre son souffle me suffirait
Je n'ai dormi que 2 heures (et encore) la nuit dernière. Des amis sont passés, on m'a offert un remontant mais en disant oui, déjà, je regrettais. Ils sont partis très tard (tôt) et je suis resté seul, sans news de T., qui me manque. Du coup, j'ai beaucoup cogité et n'ai pas trouvé le sommeil avant 7h. Deux heures plus tard, j'étais réveillé. Mon Japonais ne dormant jamais (ou presque), je l'ai appelé et l'ai retrouvé à 10h dans un café non loin du Louvre... Il était content de me voir mais j'étais déjà déprimé.
11h, j'étais au bureau et comme c'est calme, je m'emmerde un peu... et n'ai toujours aucune nouvelle de T. Je sais qu'il n'y a absolument aucune raison de me mettre dans cet état. Ses amis, hier encore, m'ont redit combien il était tout le temps overbooké... Ils m'ont parlé comme lui me parlait : des choses simples que certains ne voient plus, du bonheur, là devant nous, de nos coeurs qui s'emballent, vulnérables et sensibles... Tout ceci est très beau, mais voilà : les mauvaises substances aidant, je ne peux pas dire que je vais bien.
Ce soir, je dîne Coréen avec un ami du côté d'Étienne-Marcel et surtout, je suis en week-end (pour 4 jours). Mon petit Tahitien débarque à Roissy pour 24h demain matin et j'ai des tas de choses de programmées ces 4 prochains jours mais le coeur n'y est pas. Je lis un peu, un long et bel article sur la jeunesse nipponne qui se rebelle (Courrier international), sur Norah Jones qui se métamorphose (Le Monde)...
Mais je rêve d'un appel, d'un email ou d'un sms même où il ne dirait rien. Entendre son souffle me suffirait à défaut de pouvoir sentir son parfum ou la douceur de ses mains.
I'm Down.
I know that one day,
I will be with the stars,
the sun and the moon.
I will be free.
Free to not think.