Je l'ai vu !
Bon ok, je vais vous dire ce qui est arrivé vendredi avec le très très joli garçon de chez LV. On l'appellera Mister LV hein ? C'est plus simple et "la simplicité n'est-elle pas l'habit de la perfection ? (*)".
J'ai terminé tard (encore) au bureau vendredi... on a donc repoussé le petit verre prévu à... 21h30. RDV à Etienne Marcel, il est à l'heure, en tenue décontractée et toujours aussi beau, en un mot : parfait ! 24 ans, pas timide, sympa... On a dû parler une bonne heure. Il est moitié viet - moitié ... : ce qui donne un joli mélange. Pffffffffffffffffff ! Il insiste pour payer l'addition alors je propose de payer le diner.
Un diner des plus agréables où je l'écoute parler de lui, de ses amis, de ses passions. Je sais déjà que la soirée n'ira pas plus loin car jamais je n'oserais lui demander davantage ce soir même si "le monde fleurit par ceux qui cèdent à la tentation (**)". .Je le déposerais chez lui, peu avant 1h. Il me dit de le textoter bientôt.
Et moi j'étais content. Heureux de cette soirée... mais se posait déjà le problème du texto à venir ! Je me fixe de ne rien lui envoyer avant dimanche.
Samedi fût agité, je suis repassé au bureau où pas mal de travail m'attendait (j'en ai pour 10 ans au moins !)... J'avais une petite soirée chez des potes samedi soir et alors que j'arrivais juste : un texto de... Mister LV. "Je ne suis pas loin de chez toi avec un pote très ennuyant. J'aurais dû t'appeler et venir te voir !".
Et merde ! Pourquoi, pour une fois que j'accepte une invitation chez des potes, il m'arrive un texto comme celui-là ? Je lui propose de le voir un peu plus tard mais il refuse car il bossait dimanche.
Du coup, j'ai passé la soirée chez mes potes. J'ai dû rentrer vers 5h du mat', bien alcoolisé... Réveil dimanche avant midi et à 13h30, je me repointais au bureau... histoire d'avancer sur la tonne de travail qui bouleverse l'ordre habituel des lieux et "qui m'éloigne de trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin (***)".
Couché tôt finalement dimanche soir, sans renvoyer de texto et ce lundi, j'étais tellement overbooké que je n'ai pas eu une minute à moi.
Alors me voilà ce lundi soir, passé minuit, à ne savoir que dire dans ce foutu sms ni même quand l'envoyer ? La galère...
(*) Wladimir Wolf-Gonzin
(**) Julien Gracq
(***) Voltaire
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